edward et les mains d argent

Edward aux mains d’argent" est le 4e film (sur 19 actuellement) du réalisateur Tim Burton. Lui qui sort tout juste de l’énorme succès engendré Edward aux mains d’argent est un conte dont le sujet est la dicrimination. J’ai bien aimé ce film dont la scène de la rencontre entre Peggy Boggs et Edward, et la scène où Edward tue Jim « le brutal », petit ami de Kim et celle où Kim découvre Edward et où il perce son lit. Dans l’ensemble ce film est très bien, j’ai aimé. Trouvezvous de meilleur bo edward aux mains d argent 2022?Il est temps de passer aux choses sérieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilé plus des 66724 critiques des experts dans cette domaine. Edwardaux mains d'argent (titre original : Edward Scissorhands) est un film américain sorti en 1990, réalisé par Tim Burton . Ce film regroupe plusieurs genres cinématographiques : le fantastique, la romance et la comédie. Edward est un garçon peu ordinaire. Fruit de l’imagination et de la création d’un inventeur de génie, il n’a jamais pu être fini à cause de la mort de son Edwardaux mains d'argent est un film romantique. Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. Recherche Site De Rencontre Gratuit Au Canada. Cette projection sera suivie d’une discussion avec Bernard Andrieu, philosophe et professeur en épistémologie du corps et des Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de à la projection, nous échangerons avec Bernard Andrieu, sur la question des hybrides faut-il en avoir peur ? Sont-ils des monstres ou un corps augmenté ?Bernard Andrieu est philosophe, professeur en Staps à l’Université de Paris, et directeur de l’URP 3625 I3SP à l’Institut des sciences du sport-santé de Paris. Il développe des travaux sur les corps hybrides et la relation du corps vivant au corps vécu dans une écologie corporelle. Son dernier ouvrage publié est Sentir son corps vivant. Emersiologie 1 » aux éditions Vrin. En 2020, il est conseiller scientifique pour l'exposition Aux frontières de l'humain », exposition temporaire du Musée de l' 3 avril 2022 à 15 h à l'auditorium Jean Rouch - Durée 2 h libre et gratuite dans la limite des places conseillée ouverture des réservations le 15 mars.Autour de l’événement Le film Edward aux mains d’argent » de Tim Burton est un des films cultes de ma famille, et surtout de mon père. Il faut dire qu’on est tous les quatre vraiment fan du réalisateur. J’avais aussi eu la chance de me régaler du ballet Swan Lake » de Matthew Bourne à Mogador, tout comme j’avais déjà été ébahi d’un magnifique ballet par l’American Ballet Theatre au théâtre du Châtelet. Ce que j’avais lu de ce spectacle m’avait complètement décidé à le voir. Il y avait le fait qu’il était sous l’égide de Tim Burton et de Danny Elfman dont je suis autant féru, et aussi l’incroyable talent de Matthew Bourne pour traduire les émotions en mouvements. Je me disais qu’Edward Scissorhands était bien le personnage qui pouvait formidablement rendre dans le cadre d’un ballet. Et le résultat est malheureusement en demi-teinte pour moi. Je sais bien qu’il est extrêmement difficile d’apprécier un spectacle, lorsqu’il est issu d’une oeuvre originale qu’on aime énormément, mais j’ai là été surpris par deux choses. D’abord, il y a des scènes dans le film qui sont beaucoup plus émouvantes et prenantes que dans le spectacle, et c’est surprenant car la chorégraphie avait toutes ses chances pour redonner encore plus de lyrisme à ces moments. Et au final, ça ne fonctionne pas de la même manière, et même moins bien. Etrangement, j’attendais d’être plus ému, d’être beaucoup plus emporté par les scènes charnières de l’histoire. Et là ça a un peu fait l’effet d’un pétard mouillé. Ensuite, il y a certains partis pris dans la narration qui m’ont troublé, et qui n’ont pas aidé à comprendre le fond de l’histoire à mon avis à moi que j’ai. Un des piliers de l’histoire, et ce qui fait tout le charme du conte qu’il est censé illustrer, c’est que tout cela vient de la demande d’une petite fille à sa grand-mère qui veut savoir d’où vient la neige. La grand-mère est a narratrice de l’histoire, et elle explique qu’avant la venue d’Edward il ne neigeait pas dans la ville. Et depuis qu’il est reparti », elle sait qu’il est toujours vivant, car tous les ans il neige de nouveau. Toute cette idée est complètement zappée dans le ballet, et c’est dommage car une grande importance est donnée à la neige, mais on ne sait absolument pas pourquoi. Ensuite, et là c’est vraiment du à un problème du côté du théâtre vive la France !, la scène la plus importante pour moi, le véritable momentum émotionnel, c’est lorsqu’il sculpte la fille dans la glace, que cela fait de la neige, et qu’elle sort pour danser dans la neige. J’avais vu dans les vidéos de présentation qu’Edward, comme dans le film, sculptait et plein de flocons sortait pour faire un grand jet de neige. Et ce soir là, le soir de la première tout de même, on a entendu un TSSS TSSS » et plus rien. Donc ils ont dansé, et il y avait bien un écran transparent qui imageait aussi la neige, mais ce n’était plus du tout le même effet. Quel dommage… Donc vous voyez des petites déceptions qui ont miné mon plaisir. Ajoutez à cela, des places à 75 euros qui sont tout juste bonnes. Je me suis alors dis que la salle à moitié vide s’expliquait d’un seul coup, et que je m’étais bien fait avoir. Parce que avoir un pilier presque en face de soi pour ce prix là, c’est hallucinant, même si je sais que c’est une des tristes particularités de ce lieu mais normalement le prix des places est relatif. Mais je ne suis pas non plus totalement négatif sur ce spectacle, pour la simple et bonne raison que c’est malgré tout un superbe ballet. En effet, Matthew Bourne crée encore une fois une magnifique chorégraphie, avec une mise en scène particulièrement punchy, et qui occupe l’espace avec beaucoup de fluidité. Il n’est pas rare d’avoir une vingtaine de danseurs et danseuses sur la scène, et tous leurs mouvements sont coordonnés à la perfection. En tant que spectateur, les tableaux sont parfaitement composés, et on suit l’histoire dans les mouvements comme pour un film muet. Cette composition est particulièrement saillante lorsque tous les protagonistes sont dans une chorégraphie globale, mais que l’attention est focalisée sur les deux héros. Edward Matthew Malthouse est vraiment impeccable dans le rôle, et on retrouve avec plaisir un personnage aussi crédible que Jonny Depp l’était. L’adaptation en ballet rend globalement étonnament bien, on suit le fil de l’histoire, et surtout les tensions dramatiques ou comiques sont reproduites avec une bluffante limpidité. Mes scènes préférées sont de loin celle où Edward danse avec les buissons taillés et où il n’a plus ses ciseaux dans un rêve, on est là dans une émotion que seul le ballet peut exprimer, et qui est en grande cohérence avec l’histoire. L’autre scène marquante est celle de, malgré la pétouille technique, la sculpture de glace. Chérichou me dit que l’on était trop haut pour apprécier le spectacle, et qu’au niveau des pâquerettes, on devait mieux saisir le ballet. L’avis des copines J’ai eu la surprise de rencontrer plein de blogueurs et blogueuses que je lis, et qui étaient invités, les busards !! Eric, Miss Blablabla, Mathilde, Grégory, Franck dont je rejoins pas mal l’avis de son copain, mais je suis plus gentil quoi. 0 Edward aux mains d’argent, réalisé par Tim Burton en 1990 et mettant en vedette les très jeunes Johnny Depp et Winona Ryder, est, pour beaucoup, le chef-d’œuvre de ce réalisateur. Il possède excellente une bande originale, composée par Danny Elfman, qui depuis fait office de référence en la du film Edward aux mains d’argent attire l’attention dès le générique avec des objets qui rappellent d’autres œuvres de l’auteur, comme Nightmare before Christmas 1993. Les premières images du film montrent un vieux manoir poussiéreux mais aussi magique, nous avertissant par la même que nous pénétrons dans “l’Univers de Tim Burton“.Sous forme de conte, de fable presque, mêlant fantaisie et vie quotidienne, Burton présente un film rempli d’émotions et de sentiments. Il donne vie à une histoire dans laquelle deux messages se détachent l’importance d’accepter les différences et de laisser de côté les préjugés .Edward aux mains d’argent est une histoire très personnelle, hautement autobiographique, bien qu’elle soit présentée de manière fantaisiste. Burton lui-même a souvent parlé des problèmes rencontrés dans son enfance ; en effet, il s’est toujours défini comme solitaire, et même “bizarre”. Même son ex-épouse, Helena Bonham Carter, a reconnu en lui certaines caractéristiques du syndrome d’ aux mains d’argent, une histoire pleine de contrastesBurton présente le film comme l’histoire qu’une vieille femme raconte à sa petite–fille et, à partir de là, nous entrons dans le fantasque. Tout commence dans un quartier coloré rempli de jardins et de maisons individuelles. Nous n’y trouvons aucune voiture, ni porte, ni vêtement qui soit de couleur noire. Parmi toutes ces couleurs, se dresse, au fond et au sommet d’une colline, un vieux manoir, pratiquement en ruines ; gris et noir, dont l’aspect rappelle beaucoup le cinéma expressionniste premier personnage que nous connaissons est Peg, mère de deux enfants, qui travaille pour l’entreprise de cosmétiques Avon. Dans une tentative désespérée pour vendre ses produits, Peg décide d’entrer dans le mystérieux manoir. À son arrivée, elle rencontre des arbres étranges qui ont été sculptés en imitant des formes animales et manoir, qui semblait si sombre de loin, dispose d’un magnifique et coloré jardin totalement inattendu, lequel fait office de préalable à l’extraordinaire monde intérieur de celui qui y réside. La musique joue un rôle fondamental lorsque Peg entre dans le s’attendait assurément à rencontrer quelque chose d’effrayant, de bizarre ; cependant, elle se retrouve dans un environnement magique et merveilleux, avec des sculptures pleines de sensibilité. Le manoir est complètement négligé à l’intérieur, rempli de poussière et de toiles d’araignées ; certaines coupures de presse collées sur un mur sont mises en évidence, coupures sur lesquelles nous pouvons lire des titres comme “enfant né sans yeux lit avec ses mains”. Peu de temps après, nous rencontrons Edward, l’étrange résidant, qui possède une particularité inattendue dans la mesure où, à la place des mains, il possède des contact avec le monde et les relations socialesDès le début, Edward présente une innocence extrême. Il le fait lorsqu’il se réfère à son père en disant qu’il “ne s’est pas réveillé”, faisant ainsi clairement allusion à son ignorance du monde, de la vie et de la mort. Peg, fascinée par les cicatrices causées par les ciseaux, décide d’essayer sur lui ses produits cosmétiques et l’invite chez partir de ce moment, nous observerons toutes les difficultés d’Edward pour vivre en société, pour distinguer le bien du mal, le profond rejet dont il fait l’objet initialement de la part des voisins, et leur fascination lorsqu’ils découvrent qu’ils peuvent tirer profit de ses compétences en tant que jardinier et coiffeur. Les voisines représentent le côté malsain de l’être humain, mettant en scène une pensée collective, et sont le fidèle reflet de la façon dont cette idée change en fonction des circonstances, de sorte que leur opinion sur Edward n’est en rien personnelle, mais nous montre combien il est difficile d’être accepté lorsque nous sommes différents des autres. Edward éveille de la curiosité chez certains, de la peur chez d’autres. Nous pouvons observer comment les voisines se dédient à commenter tout ce qui se passe dans le quartier, à répandre des rumeurs, à critiquer Peg et son étrange s’intègre très bien dans la famille de Peg, établissant une très bonne relation avec son jeune fils et son mari. Cependant, lorsqu’il rencontre Kim, leur fille adolescente, certains sentiments se réveillent chez Edward, mais il n’est pas en mesure de les exprimer. La relation avec Kim est difficile au début à cause des préjugés de cette dernière, mais avec le temps, elle verra en Edward la personne qu’il est réellement et le grand cœur qu’il possède.“-Kim enlace-moi. -Edward Je ne peux pas”Edward commence à susciter l’admiration chez les voisins pour ses qualités de coiffeur et de jardinier, sa popularité augmente, à tel point qu’il lui est proposé de créer un salon de beauté. Edward et Peg assistent en tant qu’invités à une émission de télévision où ils expliquent le cas d’Edward, et le public fait des commentaires et posent des questions. Il est curieux de constater à ce moment que lorsque le différent devient une attraction, il engendre de la fascination. Edward n’est pas différent, il est spécial.“-Public Mais si vous aviez des mains, vous seriez comme n’importe quelle autre personne. -Edward Oui, je suppose. -Présentateur Il aimerait sûrement. -Public Alors personne ne penserait que vous êtes spécial, vous ne passeriez pas à la télévision ni ne seriez populaire. -Peg Quoi qu’il arrive, Edward sera toujours spécial”Ce qui est “différent” effraieLes conflits réapparaissent lorsque Edward accepte d’aider Kim et son petit ami à commettre un acte délictueux à partir de cet instant nous revenons la négation de ce qui est différent. La société commence à le percevoir comme un monstre, comme quelqu’un qui doit être éliminé car dangereux. Les voisines qui admiraient tant son talent ont désormais peur, inventent des histoires et veulent le voir Burton procède à un petit clin d’œil qu’il convient de souligner. Il s’agit d’une scène où Edward est poursuivi par le voisinage, il est seul, tout le monde veut le voir mort … Mais un chien s’assoit à côté de lui, Edward lui coupe alors sa frange afin que l’animal puisse mieux voir et ce dernier lui montre sa reconnaissance. Ce petit instant est vraiment magique. Burton nous montre ici comment les préjugés sont quelque chose d’inconnu des animaux, lesquels peuvent parfois se montrer plus compréhensifs que de nombreuses présente un personnage dépourvu de méchanceté, avec des problèmes sociaux eu égard au fait d’avoir vécu trop longtemps isolé à cause de sa condition particulière. Rares sont ceux qui voient en Edward un homme bon et innocent. Le manoir est un reflet de cette personnalité, avec de grandes, imposantes et sombres grilles qui servent de bouclier afin de protéger ce jardin magique plein de a beaucoup entendu parler de Burton et de son éventuel syndrome d’Asperger, et il est difficile de savoir avec certitude quelle a été l’enfance et la vie du réalisateur. Nous pouvons toutefois apprécier certaines caractéristiques de ce syndrome dans le personnage d’Edward, telles que sa maladresse avec ses mains, ses problèmes d’adaptation et son profond monde intérieur. Indubitablement, Edward aux mains d’argent nous offre une merveilleuse leçon d’acceptation, nous enseigne à ne pas avoir peur des autres sensibilités et à regarder davantage au fond des personnes.“Parfois, je danse encore sous la neige.” -Kim dans Edward aux mains d’argent– News et dossiers Photos Casting Date de sortie 09/04/1991 Au cinéma 01h45 Titre original Edward Scissorhands Réalisé par Tim Burton Avec Johnny Depp , Winona Ryder , Dianne Wiest , Alan Arkin , Anthony Michael Hall , Vincent Price , Kathy Baker , Robert Oliveri , Conchata Ferrell , Caroline Aaron , Dick Anthony Williams , O-Lan Jones , Susan Blommaert , Linda Perri , John Davidson , Biff Yeager , Donna Pieroni , Alan Fudge , Brett Rice , Marc Macaulay , Stuart Lancaster , Steven Brill , Gina Gallagher , Aaron Lustig , Peter Palmer II , Kathy Lockwood , Nick Carter II , Tim Rerucha Genre Comédie dramatique, Fantastique, Romance Nationalité États-Unis Comédie dramatique Fantastique Romance Synopsis Edward aux mains d'argent Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. dernières news et dossiers Edward aux mains d'argent Batman, Beetlejuice, Big Fish... le meilleur et le pire de Tim Burton D'Edward aux mains d'argent à Alice au pays des merveilles, de Batman, le défi à Dark Shadows, de Big Eyes à Dumbo... Dossier - Film 29/03/2019 Le Dumbo de Tim Burton dévoile ses personnages dans des affiches qui piquent les yeux Disney recycle ses classiques et c'est au tour de Dumbo de passer à la lessiveuse. Mais attention, c'est Tim Burton qui appuie sur le bouton... Actualité - Film 06/01/2019 Edward aux mains d'argent Johnny Depp explique pourquoi il a cru que Tom Hanks allait le remplacer en plein tournage Edward aux mains d'argent est un des chefs d’œuvre de Tim Burton, une des plus belles performances de Johnny Depp. Et si tout avait été différent ? Actualité - Film 05/12/2018 Voir toutes les news et dossiers sur Edward aux mains d'argent dernières photos Edward aux mains d'argent Voir toutes les photos de Edward aux mains d'argent SynopsisEdward est un garçon peu ordinaire. Fruit de l’imagination et de la création d’un inventeur de génie, il n’a jamais pu être fini à cause de la mort de son créateur. Livré à lui-même, avec son cœur en or, son innocence et ses lames tranchantes en guise de doigts, il va être confronté à la vie dans une société dont il ne comprendra ni les codes, ni les règles, ni les droits, ni les devoirs. Mais où il découvrira certaines émotions… comme l’ lieuSuburbia est le lieu où se déroule l’histoire petite bourgade paisible Suburb signifie "banlieue" en anglais; la lumière est matinale. On entend des chiens, des oiseaux qui gazouillent… Les maisons sont toutes du même type, style préfabriqué bien net bien propre aux couleurs pastel… Le voisinage arrose son jardin, retape son toit ou tond la pelouse... Burton accentuera tout au long du film l'aspect carré » au propre et au figuré de toutes ces maisons et de ses habitants on verra plus tard les maris qui sortent leur voiture du garage, tous ensemble dans un même mouvement, pour aller au travail, ville sort tout droit de l’imagination de Tim Burton. Il essaie d'y représenter de façon caricaturale un certain milieu de la société des années 70-80. Face à cette banlieue, le château mystérieux et fantastique de l’inventeur, semblant si repoussant vu de l’ images complètement opposées qui vont pourtant se rencontrer tout au long du film, les rôles du château hanté et de la banlieue harmonieuse sont inversés pour devenir un château harmonieux et une banlieue semble que tout cela soit une critique directe de Burbank Californie, lieu où a grandi Tim Burton; situé non loin de nombreux studios de cinéma mais où tout était calme et sans intérêt. Il présente une ville du même type dans L'Étrange Noël de Monsieur caché » à l'intérieur, Pegg trouve au pied du château un superbe jardin où toute la végétation est taillée, sculptée avec soin; représentant des cerfs, un ptérodactyle il y en avait déjà un dans Frankenweenie, d'autres animaux et surtout, au milieu, une grande main pénètre dans le château, désert excepté tout un tas de machines poussiéreuses aux rouages château représente l’isolement et la misère d’Edward, le château est gris, triste, abimé, inachevé, mais il renferme un somptueux jardin. C’est un lieu habité par une âme, celle d’Edward. Le château lui-même représente personnage d’EdwardDans les quelques flashbacks que Tim Burton décide de mettre en images, il nous est dévoilé les premiers souvenirs d’ souvenirs se déroulent tous dans le mystérieux château de son créateur, qui cherche à inventer un robot à l'apparence humaine, doté d'un organisme entièrement vivant. On le voit dans un long travelling qui balaye la "salle d'opération" un courant d'air se prend dans les pages d'un livre qui illustre les différentes étapes de la création de cet homme artificiel, la dernière page représentant un homme d'affaire classique en costume, visiblement parfaitement intégré à la société que l'on connaît ou que l'on croit connaître.Cet homme, ce n'est pas Edward, mais monsieur tout le monde ». Et Edward n'est pas monsieur tout le monde », mais l'étape qui le précède, une personne simple intelligente et innocente, sorte d'Adam taciturne, aux grands yeux noirs, qui à eux seuls parviennent à animer ce triste visage pâle et parsemé de créateur n'a pas eu le temps d'achever sa création, il a disparu avant, la laissant livrée à elle-même, avec ce qu'il a juste eu le temps de lui à partir de ce point précis que débute le récit d'Edward aux mains d' jour, une vendeuse de produits de beauté résidant en banlieue va faire un tour dans ce curieux château perché sur une petite colline, après tout, peut-être trouvera-t-elle un nouveau client... Elle ne croyait pas si bien tomber, puisque dans cette vieille demeure a priori abandonnée se cache, dans un coin de la salle, un jeune homme timide portant des lames à la place des doigts, mais qui s'avère strictement inoffensif. Elle décide de l'héberger chez elle, au sein même de son foyer situé au beau milieu d'un pâté de maisonnettes propres, où habitent des gens heureux et "sans histoires", dans le meilleur des histoires, Edward en apportera en devenant le nouveau centre d'intérêt du village; d'abord accueilli à bras ouverts par toutes les dames de la résidence Edward, fils d'un seul père, attire toutes les femmes d'un point de vue maternel, bien qu'une dimension sexuelle soit aussi présente, qui demeurent en pleine admiration devant ses talents de sculpteur, il finira par en être chassé, accusé d'être un voleur, un violeur et un dangereux dans la sociétéSeule Kim Winona Ryder, une jeune fille blonde, belle, majestueuse, dont il tombera amoureux, le comprendra ; seule raison possible, elle débute à peine sa vie et n'est pas encore intégrée aux rouages de sa communauté. Elle laissera même tomber son petit copain, une sorte d'enfant de riches délinquant et capricieux, afin d'offrir son cœur à Edward, l'espace de quelques secondes seulement "- Serre-moi, lui dit-elle tout bas. - Je ne peux pas"', répond Edward, ne sachant quoi faire de ses mains tranchantes.Le regard est une notion primordiale dans Edward aux mains d’argent. On se rappelle cette scène très émouvante où l'on demande à Edward dans une émission de télévision s'il a un désir secret. Edward, en guise de réponse, regarde silencieusement droit devant la caméra comme s'il regardait fixement en face Kim qui, à cet instant, regarde le poste et croise inévitablement la force du regard amoureux d'Edward. Par cet effet de miroir inédit, Burton raconte le mutisme bouleversant d'évocation d'Edward, la barrière de l'image sociale» entre les deux amants et le miroir comme antre du désir et de la confusion. La première rencontre entre Edward et Kim se joue d'ailleurs à travers un effet de miroir Kim se regarde dans la glace de sa chambre et découvre avec horreur la présence d'Edward dans son propre le regard le plus marquant est sans nul doute celui pétrifié de l'inventeur d'Edward l'extraordinaire Vincent Price lorsqu'il succombe à une attaque cardiaque. Ses yeux dénotent l'épouvante, soit par la conscience de sa mort soit par la conscience soudaine d'avoir créé un être inachevé, Edward. Ce plan d'une redoutable beauté hypnotise littéralement le spectateur et rappelle une des images du générique d'ouverture, le mouvement en spirale sur les yeux clos de l' y est question d'une juxtaposition entre le conformisme et le ciseaux sont ironiquement ce qui coupe Edward du monde extérieur et ce qui le blesse corps et techniqueTitre Edward aux mains d'argent Titre original Edward Scissorhands Réalisateur Tim Burton. Scénario Caroline Thompson et Tim Burton. Photographie Stefan Czapsky Musique Danny Elfman Effets spéciaux Stan Winston Costumes Colleen Atwood Producteurs Denise Di Novi et Tim Burton. Pays États-Unis Durée 100 minutes / 1h45 Dates de sortie 14 décembre 1990 États-Unis, 10 avril 1991 France Budget 20 000 000 $ N° de visa 76035 Couleur Format du son Dolby SR Format de projection 1 Format de production 35 mm Tourné en Anglais DistributionJohnny Depp Edward Winona Ryder Kim Boggs Dianne Wiest Peg Boggs Anthony Michael Hall Jim Kathy Baker Joyce Monroe Robert Oliveri Kevin Boggs Conchata Ferrell Helen Dick Anthony Williams Officer Allen O-Lan Jones Esmeralda Vincent Price L'inventeur d'Edward Alan Arkin Bill Boggs Susan Blommaert Tinka Linda Perry Cissi Caroline Aaron Marge Steven Brill le plongeur

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